2009 est une année importante pour l’étiquetage des vins : de nouvelles mentions vont apparaitre sur les étiquettes.
Elles concernent les protéines allergènes issues de l’œuf ou du lait. La Directive 2007/68, publiée fin 2007, est à l’origine de cette évolution.
Pourquoi le vin est-il touché par une telle réglementation ?Parce que le vin, considéré comme une denrée alimentaire, doit répondre à la réglementation concernant l’étiquetage des allergènes. Dans la famille des produits œnologiques, le lait, donc la caséine, l’œuf, donc l’albumine d’œuf et le lysozyme, sont visés par ce texte. En revanche, les colles issues du poisson (colle de poisson, gélatine de poisson), échappent à l’étiquetage. Un nouvel étiquetageLes études menées en France et en Allemagne n’ont pas pu prouver l’innocuité des vins collés à l’œuf ou à la caséine pour des personnes allergiques.Une société où le risque zéro n’existe pas ne prend plus aucun risque. C’est pourquoi l’Europe impose désormais des mentions spécifiques pour les vins collés à la caséine et à l’albumine d’œuf, ou traités au lysozyme. |
Quelles seront les mentions à ajouter sur les étiquettes ?
Si l’on s’attache à la lecture des deux directives publiées sur le sujet, la directive 2003/89/CE, on comprend que les mentions sur l’étiquette seront « contient du lait » ou « contient des produits à base de lait » pour des vins collés avec la caséine et « contient de l’œuf » ou « contient des produits à base d’œuf » pour les vins traités avec de l’albumine d’œuf ou du lysozyme. Mais ces mentions pourraient évoluer.
Un délai pour s’adapter
La directive prévoit un délai pour permettre à la filière de s’adapter à ce nouvel étiquetage.
La date buttoir est le 31 mai 2009 : les vins mis sur le marché ou étiquetés après le 31 mai 2009 devront porter des mentions spécifiques s’ils ont été traités avec des colles considérées comme allergènes.
De plus, cette mention devra figurée dans la langue du pays où ce vin est commercialisé.