Conseils Banques et Aussurances Agricoles
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- Écrit par : Vignovin
Exception agricole peu pratiquée dans d’autres secteurs d’activité, le crédit-vendeur ou financement direct auprès de son concessionnaire, permet de souscrire aussitôt le contrat de financement du matériel viticole, sur le lieu de vente, pour lequel le viticulteur vient de signer le bon de commande. C’est un gain de temps sans surcoût qui sera, à terme, totalement digitalisé.
Difficile de trouver de réelles mesures de simplification appliquées sur le terrain, tant les démarches administratives sont de plus en plus lourdes pour les agriculteurs. Ces derniers profitent pourtant d’un dispositif qu’on ne retrouve pas dans d’autres secteurs d’activité. Au moment où vous signez le bon de commande, vous pouvez signer une demande de prêt valant contrat de financement. C’est une pratique simple et avantageuse pour les agriculteurs. Au même endroit, il choisit son matériel et il choisit son financement : un crédit amortissable, un crédit-bail ou une location financière. Un dispositif d’autant plus « rapide et bienveillant » que l’assurance est souvent souscrite sans questionnaire médical.
Pour l’agriculteur, ce dispositif, que l’on appelle CICAGRI au CIC, ne coûte pas plus cher que de solliciter ultérieurement sa banque. Que ce soit pour un crédit amortissable, un crédit-bail ou une location financière.
Autre avantage spécifique du crédit-bail et de la location financière, c’est la souplesse : votre financement de matériel est adapté aux cycles de vos productions et donc adapté à votre trésorerie disponible. Le crédit-bail ou la location financière répondent pleinement à cet objectif car s’agissant d’un contrat de location de gré à gré, les loyers sont adaptés aux attentes de l’agriculteur ou de l’entrepreneur de travaux agricoles. A titre d’exemple, une machine à vendanger sera financée avec une échéance annuelle qui sera prélevée après la récolte ou les vendanges.
En outre, la fiscalité est optimisée en valorisant le premier loyer à la livraison, celui-ci correspondant souvent au montant de la reprise. Ce premier loyer gomme la plus-value de cession. Dans ce nouveau contexte où l’usage prime sur la propriété, les valeurs de rachat du matériel au terme du contrat, seront en adéquation avec la valeur marchande réelle du matériel. Cette location financière génèrera des loyers correspondants à la juste utilisation du matériel ramené à l’unité (coût horaire, coût à l’hectare, coût de la botte pressée, coût au litre de lait produit, etc.)
Au CIC, par exemple, les financements locatifs représentent déjà 20% des financements de matériel agricole !
Sans surcoût, la formule crédit-vendeur pourrait s’avérer encore plus simple et rapide dans les années qui viennent. La digitalisation en cours pourrait sonner la fin programmée du contrat papier, y compris pour des contrats de prêts. Nous travaillons à la suppression du papier. Le contrat écrit sera remplacé par le « e-contrat » avec signature électronique.
Rendez-vous chez votre concessionnaire pour signer un CICAGRI, une exception agricole avantageuse SIMPLE, SOUPLE et RAPIDE bientôt digitalisée !